> Sur la route allemande 1 : les feux tricolores
> Sur la route allemande 2 : les ronds-points
> Sur la route allemande 3 : le passage-clouté
Dans notre bonne vieille France, le passage piéton(s) couché sur la chaussée nous invite à traverser sur son dos en nous protégeant de ses bandes blanches qui se dressent devant les véhicules roulants qui s'immobilisent alors. C'est rassurant ces grandes bandes blanches. Ah... Et puis c'est pratique, on repère la voie de traverse de loin, que l'on soit piéton ou chauffeur. C'est super pratique aussi pour faire des pochettes de disque avec les pieds nus.
Dans cette bonne vieille Allemagne, il y a aussi des passages-cloutés, Gott sei dank!, euh... Dieu merci, ...pardon. Toutefois, l'Allemagne se différencie de la France aussi par ses passages piétons. Les bandes blanches ont disparu, dis-donc ! Tu le crois ca ! Ca fait bizarre au début, on cherche un peu partout pour traverser ... et on ne trouve pas ! Ha ! Oh, bien vite on comprend et on fait connaissance avec le passage-clouté allemand et puis on lui marche dessus, comme de bon usage, même si l'impression de lui marcher dessus n'est plus la même. Il n'a pas de bandes blanches justement. Il est délimité par deux lignes de pointillés blancs, de chaque côté, tels des traces persistantes de nos bandes à nous. Tiens, c'est les Beatles qui auraient été bien emmerdés pour faire une pochette de disque ! Alors forcément on se met à regretter nos bonnes vieilles bandes blanches, si pratiques, si rassurantes. Et puis c'est comme pour le reste, on finit par s'habituer et ce n'est que de retour en France qu'on se rappelle que Ah bah oui c'est vrai les passages-cloutés bandent blanc ! Par ailleurs, l'allemand est très discipliné et quand le feu piéton(s) est rouge il patiente et ne traverse qu'au vert, qu'il y ait de la circulation ou pas. Au début c'ést un peu étrange, parce qu'en bon francais, avant de regarder si le bonhomme est rouge ou vert, j'avais l'habitude de regarder s'il y avait des voitures et de traverser en fonction. C'est que, maintenant, j'attends quand le piéton est rouge, dis-donc ! Je me suis discipliné. Bon, faut dire aussi que quand je suis tout seul, je me fais pas chier à attendre s'il n'y a pas de voitures, mais quand tu as trente gentils allemands immobilisés autour de toi, tu traverses un fois, et puis tu te sens comme un con tout seul à traverser la chaussée. Alors les fois suivantes tu attends. Moi j'en profite pour enlacer et embrasser ma femme ;-) A suivre ... attention quand tu veux prendre l'autoroute
